Allons à la folle journée !
Découverte assurée
Dans le cadre des ateliers thématiques, le thème choisi a été « la folle journée ». La sortie s’est déroulée le 2 février dernier.
La Folle Journée est un des plus grands festivals de musique classique en France et en Europe. Elle est organisée chaque année depuis 1995 à Nantes.
Ce festival n’a jamais duré une journée. Les concerts s’enchaînent sur 5 jours dans plusieurs lieux à Nantes et l’évènement s’est étendu à 12 autres villes de la région des Pays de la Loire. Elle a même été exportée dans d’autres villes du monde : Lisbonne, Bilbao, au Japon à (Tokyo, Kanazawa, Niigata, Biwako et Tosu), à Rio de Janeiro, à Varsovie et en Russie à Ekaterinbourg.
Le nom du festival fait référence à la pièce de théâtre de Beaumarchais « Le Mariage de Figaro ou La Folle Journée », qui a inspiré l’opéra « Les Noces de Figaro » de Mozart, premier compositeur « invité » en 1995. Cette année, le thème de la folle journée a été consacré à la Nuit et s’est intitulé : « Ode à la nuit »
Un groupe de bénévoles aux manettes de la préparation.
Le concert retenu pour les stagiaires « Songe d’une nuit d’été » a été composé par Mendelson, inspirée de la comédie de Shakespeare. Cette comédie traduit la folie amoureuse qui se libère la nuit et la censure du jour qui ordonne de tout oublier.
Le thème choisi a permis un travail de préparation au sein des cours de français animés par les bénévoles avant l’évènement (découverte des instruments de musique, des musiciens, du compositeur).
Le jour J, le 2 février, 18 stagiaires des cours FLE avec les bénévoles et du cours FLE du Conseil Départemental encadré par Emilie, accompagnés par 5 formateurs se sont rendus au Palais de
congrès.
Comment a été vécue cette « folle journée » par les stagiaires ?
Voici quelques réactions que nous ont livrées les stagiaires :
« Nous avons été impressionnés par la grandeur de la salle de concert, l’ambiance, le nombre de musiciens, tous les instruments de musique, le travail de la cheffe d’orchestre. Ce genre de concert, ça n’est pas dans notre culture, c’était un peu long, mais on a bien aimé la personne qui contait l’histoire pour expliquer les morceaux de musique, les voix des femmes même s’il n’y a pas eu beaucoup de chants, le bruit des cymbales à la fin. Il y avait beaucoup d’enfants, ils bougeaient et faisaient un peu de bruit. »
Lors des cours qui ont suivi cette journée, certains stagiaires ont rajouté que la musique les rendait joyeux, qu’elle donnait envie de jouer ou rejouer d’un instrument, et aussi qu’elle peut « apaiser ».
En conclusion, même si le thème n’a pas capté une majorité de stagiaires, la folle journée a été appréciée par les participants.
